Inquiétudes sur l’avenir d’Alternatives Pyrénées

Voici un article récent paru dans « Alternatives Pyrénées » : site d’information ouvert aux contributions de chacun(e), aussi association locale ayant dès le départ pour objectif de couvrir les territoires entre Atlantique, Pyrénées, Garonne et Ariège (soit plus ou moins la Gascogne, auparavant l’Aquitanie (Aquitaine « méridionale ») décrite par César et Strabon, conquise par Crassus (lieutenant de César) et Jules César lui-même il y a près de 2 000 ans. Mais je m’éloigne.

Alternatives Pyrénées, qui a pris la suite de @lternatives P@aloises (centrée elle sur la région de Pau, Pyrénées-Atlantiques) se veut aussi ouverte à informer sur les régions limitrophes (Languedoc en France, Pyrénées orientales, Communautés autonomes basque, Navarre, Aragon, Catalogne sur le versant espagnol).

Or, voici le texte publié (Joël Braud) le 21 novembre 2022 :

Le 18 novembre 2022, s’est tenue l’Assemblée Générale Ordinaire de l’association Alternatives-Pyrénées.com.

Si les rapports moral et d’activité ainsi que le bilan financier ont été approuvés à l’unanimité, il n’a pas été possible d’élire un nouveau conseil d’administration.

En effet, aucun candidat ne s’est fait connaître malgré l’invitation à le faire dans la convocation adressée aux membres de l’association.

Les statuts stipulent que le conseil d’administration doit être composé d’un minimum de sept membres et d’un maximum de douze membres. Il en résulte qu’aujourd’hui, faute de candidature, l’association est dépourvue de conseil d’administration.

Une association ne peut exister sans la structure décisionnaire qu’est ce conseil. En conséquence, Alternatives Pyrénées ne peut continuer à fonctionner.

Devant cette situation, il a donc été décidé, lors de l’Assemblée Générale Ordinaire, dans un premier temps, de mettre un terme à l’activité développée par Alternatives Pyrénées. Ainsi, à compter de ce lundi 21 novembre 2022, plus aucun article ne sera publié sur le site, de même qu’aucun commentaire ne sera validé.

Dans un second temps sera organisée une Assemblée Générale qui, selon les candidatures aux fonctions d’administrateur qui se seront fait connaître, sera une Assemblée Générale ordinaire ou une Assemblée Générale Extraordinaire. Un délai de deux mois a été fixé.

Il convient ici de rappeler que, selon les statuts de l’association, « l’assemblée générale extraordinaire est compétente pour modifier les statuts, décider de la dissolution ou la fusion de l’association. Les membres à jour de leur cotisation sont convoqués individuellement, par courrier postal ou électronique au moins quinze jours avant la date de la dite assemblée. »

Faire acte de candidature :

contact@alternatives-pyrenees.com

bureau@alternatives-pyrenees.com

Siat hardit ! (gascon béarnais signalé par Simin Palay)

Piémont nord-pyrénéen

Trois principaux fleuves, dont les deux premiers se jettent dans l’Atlantique, et le troisième dans la Méditerranée, sont issus des Pyrénées et traversent le piémont nord-pyrénéen (aquitano-pyrénéen) : l’Adour, la Garonne et l’Aude.

L’Adour et ses affluents (dont les gaves) forment le bassin et les pays de l’Adour. La Ténarèze, voie empruntée depuis la préhistoire, suit la ligne de partage des eaux entre les bassins de l’Adour et de la Garonne.

La Garonne a pour principaux affluents pyrénéens les nestes dont neste d’Aure (rive gauche) et l’Ariège (rive droite), auxquels il faut ajouter les rivières issues du plateau de Lannemezan, affluents rive gauche de la Garonne. Le confluent de la Garonne et l’Ariège est proche (au sud-ouest) de Toulouse.

L’Aude, situé dans la partie du piémont nord-pyrénéen sous influence méditerranéenne, coule entre la partie sud du Massif central (Montagne noire et Cévennes) et les Pyrénées. Aussi, le piémont nord-pyrénéen est-il nettement plus étroit à l’est (de Toulouse à Narbonne) qu’à l’ouest où il couvre tout l’espace entre Garonne, Ariège et Pyrénées. La ligne de partage des eaux, entre Atlantique (Garonne) et Méditerranée (Aude), est située au seuil de Naurouze (ou du Lauragais) dans le département de l’Aude.

Isthme aquitano-pyrénéen

Il y a 2000 ans, Strabon décrivait l’isthme pyrénéen, de moins de 400 km entre océan Atlantique et mer Méditerranée. Il distinguait l’isthme entre les deux « golfes celtiques » ou « galatiques » (golfe de Gascogne et golfe du Lion), soit les terres en Gaule(s), et l’« isthme ibérique » soit celles au sud des Pyrénées (Espagne et Portugal). L’appellation isthme pyrénéen peut s’appliquer au piémont français comme au piémont espagnol des Pyrénées. Le pays basque comme les pays catalans, chacun à une extrémité de la chaîne, s’étendent sur ces deux piémonts.

« Toulouse (Tolosa) est bâtie sur la section la plus étroite, évaluée par Posidonius à moins de 3000 stades, de l’isthme» (Strabon). Toulouse est aussi aux 2/3 de la distance entre Atlantique et Méditerranée. A l’est de Toulouse s’étendaient les territoires des Volques (cf. allemand Volk : peuple) Tectosages, ou Arécomiques vers le Rhône. A l’ouest de Toulouse, entre Pyrénées et Garonne jusqu’à l’océan Atlantique, se trouvait l’Aquitania, décrite par Jules César et Strabon, des peuples Aquitani (aquitans ou aquitains). Leur nom se retrouve dans celui du bassin aquitain, qui s’étend entre Pyrénées et Massif central.

Pyrénées, isthme et Aquitania (de César) sont parmi les plus anciens noms géographiques pour caractériser le Sud-Ouest français d’avant la France. L’isthme aquitano-pyrénéen, vu de l’océan Atlantique à la mer Méditerranée, des fleuves Adour à Aude, via la Garonne et ses affluents pyrénéens dont l’Ariège, englobe les pays aquitans, le piémont pyrénéen et le bassin de l’Aude.

Bibliographie : Strabon. Géographie : livres III et IV. Les Belles Lettres, Paris (Janvier 2003).